« Envie d’agir pour la planète ? Inventez des solutions technologiques qui répondent à l’urgence climatique ! » Pour répondre au défi lancé par Syntec-Ingénierie, les étudiants de France n’ont pas manqué d’idées ! Leur point commun ? Les étudiants valorisent des sources d’énergie inexploitées : air, bruit, vent, soleil…

Découvrez en vidéos les lauréats 2019 de ce concours étudiants organisé depuis 2006 en partenariat avec les ministères de l’Économie et des finances ; et de la Transition écologique et solidaire, dans l’objectif de donner un coup d’accélérateur aux talents de demain.

Prix Espoirs : un oasis urbain pour arrêter l’avancée du désert

Comment lutter contre l’avancée massive du désert en Afrique ? Nicolas Agache, Mélissa Lefèvre et Arnold Fotso, étudiants en ingénierie mécanique et en génie urbain à l’UTC – Université Technologique de Compiègne – ont imaginé un concept global baptisé « Un oasis urbain au sein du désert africain ». L’équipe propose de positionner un condenseur au sommet des dunes pour récupérer l’humidité présente dans l’air et la valoriser en eau. Pour ce faire, le dôme présente une surface hydrophile, inspirée de la carapace d’un scarabée endémique. L’eau est ensuite acheminée via des tuyaux en PVC vers une cuve de stockage, garantissant ainsi un accès continu en eau potable.

Deuxième pan du projet : l’équipe propose de collecter l’urine pour fournir une source d’engrais intarissable et augmenter le rendement des parcelles agricoles. Conçu à partir de matériaux locaux, le projet se veut low tech, duplicable et utilisable directement par les populations locales.

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Prix Talents : les Innov’Arts convertissent le bruit en énergie !

« Faites du bruit pour faire vibrer notre projet ! » Voici le cri du cœur de Jérémie Coste, Ludovic Ricôme, Julie Nadal et Mélanie Saint-Denis, jeunes ingénieurs qui ont décidé d’utiliser une source d’énergie inexploitée : le bruit. L’équipe, surnommée Les Innov’Arts, entend valoriser les nuisances sonores générées par les aéroports ou les autoroutes pour chauffer et éclairer les foyers. Concrètement, les 4 amis proposent de disposer le long des pistes d’atterrissage ou des routes encombrées des patchs piézoélectriques. En vibrant, ce matériau produit un champ électrique qui peut être converti en électricité. Selon leurs simulations, 70 000 plaques d’environ 100 cm3 déployées le long d’une piste de l’aéroport Charles de Gaulle permettraient de générer 200 MWh d’énergie, soit la consommation de 50 foyers français. Une solution astucieuse pour convertir une nuisance en profit !

En fin d’études ou récemment diplômés de Centrale Supélec, Arts et métiers et de l’Essec, les ingénieurs ont l’ambition de chercher des investisseurs pour réaliser un prototype en conditions réelles. Une première étape vers l’industrialisation de leur solution et pourquoi pas, à terme, la création de leur start-up.

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Prix du Public : un éco-quartier africain low tech et facilement reproductible

Plébiscité par le public, Smart Green Village est un concept global, low tech et facilement reproductible d’éco-quartier africain. Conçu par Serge N’Da Kra, Julien Dassing, Sosthène N’Guessan et Michel Ibarrondau, le projet ambitionne d’apporter une réponse simple aux différentes problématiques rencontrées par les populations locales sur le continent africain. L’accès à l’électricité, tout d’abord. Les étudiants, en dernière année à Polytech Annecy-Chambéry, proposent d’installer des panneaux solaires afin d’alimenter un stockage électrique et un stockage thermique. Une solution simple pour palier l’intermittence de la ressource et fournir de l’éclairage en continu aux ménages. Une énergie qui servirait également à réfrigérer des locaux de stockage de denrées alimentaires. Enfin, l’équipe a imaginé un tricycle solaire avec batteries qui permettrait aux habitants de se déplacer et d’assurer un transport réfrigéré de la nourriture.

Un projet global, que l’équipe souhaite implanter dès 2021 dans un village africain pionnier.

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Prix Coup de cœur : EOL’UT, l’éolienne qui rend les bâtiments autosuffisants

Tirer profit d’une ressource inexploitée pour concevoir des bâtiments autosuffisants… voici le pari relevé par Etienne Derouineau, Arthur Michard, Eliot Zarosinski et Fabien Lefebvre. Les 4 étudiants en ingénierie des systèmes urbains à l’UTC – Université Technologique de Compiègne – ont mis au point un concept éolien d’un genre nouveau. Baptisé EOL’UT, le projet consiste à utiliser le vent pour alimenter les bâtiments urbains en énergie. Directement intégrées dans la façade des bâtiments, les éoliennes à axe vertical sont cachées par un système de volet et de plan incliné. Un système astucieux qui permet de répondre aux contraintes urbanistiques sans générer de nuisances annexes (visuelles ou sonores).

Alors que les bâtiments représentent aujourd’hui le 1er poste de consommation énergétique en France, avec EOL’UT, les 4 étudiants proposent une alternative vertueuse et facilement reproductible pour produire de l’énergie locale et rendre les constructions autosuffisantes. La prochaine étape pour l’équipe ? Concevoir un prototype et le présenter aux acteurs du BTP, immobiliers ainsi qu’aux collectivités territoriales.

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Plus d’informations : Lauriane Ghnassia / l.ghnassia@syntec-ingenierie.fr