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Anne
Fèvre
Directrice travaux
« Je me sens utile, même pour la planète. Car dans le cadre de la réhabilitation énergétique, ça veut dire que les gens vont consommer moins d’énergie. Et puis il y a l’aspect social, le fait de faire de la réhabilitation de logement social, cela va permettre aux gens de payer moins de charges et donc d’avoir plus d’argent pour vivre. Je me lève le matin, je sais pourquoi je vais travailler et j’adore ce que je fais. » 
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Morgane
Colombert
Chef de projet au service de la transition énergétique des villes
"Ce qui me passionne dans mon métier, c'est que je travaille sur la transition énergétique. On espère créer quelque chose d'utile, qui fasse changer les pratiques. Être une femme ne m'a jamais semblé être une difficulté. J'ai eu la chance d'être dans des entreprises ou dans des départements relativement mixtes, notamment parce qu'il y avait une diversité de métiers, ce qui permettait d'avoir une représentation féminine plus importante. " 
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Camille-Léa
Passerin
Directrice Conseil & Stratégie
"J'aime beaucoup ce leadership non directif, qui semble beaucoup plus inclusif [...] J'ai eu la chance d'avoir au moins deux managers femmes dans mon parcours qui m'ont beaucoup inspirée et beaucoup accompagnée. [...] Ma responsabilité, du coup, c'est de garder la porte bien ouverte et d'aller aspirer d'autres jeunes femmes pour atteindre les objectifs d'avoir beaucoup plus de parité aux fonctions à responsabilité." 
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Les entreprises d'ingénierie agissent pour l'égalité femmes-hommes

Notre monde est en plein bouleversement ! L’ingénierie, tout comme le numérique sont au cœur des nouveaux usages et des métiers d’avenir. Ils permettront de mener à bien les transitions climatique, énergétique ou encore industrielle.

Avec seulement 1/3 de femmes ingénieurs, il est crucial de ne pas laisser aux hommes seuls l’opportunité de façonner le monde de demain. Les femmes doivent avoir les mêmes opportunités, les mêmes atouts, les mêmes compétences et les mêmes expertises que les hommes pour concevoir ces métiers d’avenir et en bénéficier pleinement.

Face à ces déséquilibres qui persistent, les entreprises d’ingénierie sont mobilisées au quotidien et depuis de nombreuses années. Syntec-Ingénierie, la fédération représentative de la profession a initié en octobre 2021 une dynamique globale à l’échelle de la profession : la charte de l’ingénierie pour la mixité. Actuellement, 71 entreprises en sont signataires.

A l’occasion de la Journée Internationale des droits des femmes, Syntec-Ingénierie publie un nouvel ouvrage dédié à l’égalité femmes-hommes au sein des entreprises d’ingénierie. Conçu comme un recueil de bonnes pratiques, l’ouvrage entend mettre en lumière 20 initiatives concrètes qui font bouger les choses.

Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie, souligne en ouverture du livre : « Communautés d’ambassadrices, rencontres dans les écoles, guide de la parentalité, family day, hotline parentalité, places en crèches, ateliers de sensibilisation aux biais de genre, lutte contre le sexisme, mentorat, formations pour les femmes… Nos entreprises agissent très concrètement pour accélérer la féminisation et parvenir à l’égalité réelle.

A travers ce livre, nous souhaitons mettre en lumière les progrès initiés. A travers ce livre, nous souhaitons adresser un message d’espoir. Les déséquilibres et les inégalités persistent, c’est indéniable. Mais les entreprises d’ingénierie sont conscientes de l’enjeu et sont au rendez-vous. Les femmes ont toute leur place dans les filières scientifiques et techniques, dans l’ingénierie et dans nos entreprises. »

Le livre, qui a été diffusé le 8 mars dans sa version digitale sur les réseaux sociaux, sera distribué lors de rencontres institutionnelles, auprès de nos partenaires, ainsi que dans les écoles d’ingénieurs.

Consulter l’ouvrage.

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Si en filière S, on compte 50% de filles, elles ne sont plus que 30% en école d’ingénieurs. Les femmes sont encore sous-représentées, mais les entreprises d’ingénierie relèvent le score, avec 41% de femme !

Mais c’est encore trop peu ! Et les entreprises d’ingénierie se mobilisent activement pour continuer à féminiser la profession.