Baptiste Jagoury et Thomas Gestel sont étudiants en 5e année à l’ESTACA, école d’ingénieurs spécialisée dans les transports. Il y a deux ans, Baptiste Jagoury décide de s’engager pour lutter contre la pollution des océans. Il fédère toute une équipe et conçoit GREEN TURTLE, un robot-tortue ramasseur de déchets dans les ports.
Ce projet a reçu le Prix de l’Ingénierie du Futur, catégorie Talents en novembre 2020.

« Chaque année, il y a 8 millions de tonnes de déchets qui terminent dans le socéans. A ce rythme-là si on ne change rien, en 2050 il y aura plus de plastique dque de poissons dans le smers du globe. Quand on a ce chiffre sous les yeux, on se sent obligé de faire quelque chose. En tant qu’ingénieur, cela rime avec une solution technique. Une solution technique qui va aller ramasser les déchets dans les océans. »


Pour la dernière vidéo de notre série sur les professionnelles de l’ingénierie, pleins feux sur Claire Flottard, responsable d’un pôle support au sein de la société EPI. Cette ingénieure d’études de formation a déjà occupé de nombreux postes. Après avoir aménagé son temps de travail à la naissance de son 2e enfant, elle est maintenant à la fois responsable Qualité Sécurité Environnement, responsable financière, responsable informatique et responsable d’une cellule Innovation.

« Il n’y a pas vraiment une définition du métier d’ingénieur. C’est vraiment un métier où on peut toucher à tout. Il faut un bagage technique, de la gestion de projets et après on peut faire un peu ce qu’on veut. Il n’y a pas de carrière tracée et écrite d’avance. C’est un métier qui est autant fait pour les femmes que pour les hommes. »


Alors que le gouvernement vient de dévoiler son Plan de Relance Export, la 4e vidéo de notre série sur les professionnelles de l’ingénierie donne la parole à Raphaëlle Gasc, urbaniste à setec et habituée des missions à l’étranger au service du développement des territoires.

Après 2 ans en expatriation au Bahreïn, Raphaëlle Gasc travaille actuellement en Arabie Saoudite sur l’aménagement d’une zone archéologique nabatéenne.

« C’est un métier qui me passionne, je n’arrête pas d’y penser, c’est un métier qui m’anime. Ce que je trouve génial dans cette posture d’ingénieur en aménagement du territoire, c’est de pouvoir travailler avec tout un tas d’experts qui sont brillants dans leurs domaines. C’est un métier dans lequel je ne cesse d’apprendre ».


Arnaud Pelletier, 40 ans, est ingénieur référent électricité et consultant chez Vulcain Ingénierie. Il réalise des missions d’expertise pour les sites nucléaires. Arnaud est reconnu en qualité de travailleur handicapé depuis qu’une maladie génétique, la neurofibromatose, s’est réveillée en lui brutalement à l’âge de 34 ans.

Son message aux jeunes en situation de handicap : « Allez de l’avant, allez le plus loin possible ! Dans tout ce que vous entreprenez, savourez chaque moment de plaisir, acceptez-les comme une victoire, car ils signifient que vous êtes en train de vaincre votre handicap. »